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Kite Just 4 Fun

Le blog de cerfs-volants de Thierry Bressure

Cours, Indoor, Non classé

Séance studieuse à Courcouronnes

Thierry Bressure

Aujourd’hui m’attendait un vent plus modeste que celui de la semaine dernière qui m’avait permi de tester le hardcore ventilé. Seul 16 mph en moyenne et des rafales à 30 étaient prévus.

Le semi ventilé fut le premièr à sortir puisque le vent ne dépassait pas 18 mph.

Même si le vent était plus faible que celui de dimanche dernier, il était assez fort pour que mettre en défaut la précision de mon vol. Plus le vent est fort et plus les défauts sont accentués rendant le vol moins précis.

Voler avec tout le corps

En indoor je mets volontier en oeuvre ce principe (voir mon cours sur le site de cramayailes) mais en exterieur j’ai au contraire tendance à être beaucoup plus statique. Pourquoi bouger ? le vent fait tout le travail non ?

En vent léger disons en standard pour fixer les idées, l’utilisation des bras pour gérer la compensation (décalage d’une demie-aile par rapport à l’autre) ne demande pas beaucoup d’effort. La précision de ce décalage est alors facile à obtenir. Quand le vent est plus fort ou rafaleux, cela demande plus d’effort et les bras fatiguent.

Decalage des pieds….

Avec le vol en megateam où il faut garder une position statique pendant longtemps, j’ai pris l’habitude de décaler les pieds afin de mettre les épaules et donc les bras en décalage. Je fais automatique ce décalage lors du vol horizontal en effectuant un changement de sens quand le CV arrive en bout de fenêtre pour faire un virage pointe.

… pour décaler les épaules

L’objectif de ce décalage des pieds est de faire un décalage des epaules. En vent fort, le décalage des épaules est beaucoup plus avantageux que de faire un décalage avec la force de bras. En effet d’un point de vue mécanique, le décalage des épaules est une rotation autour d’une axe vertical. La force à mettre en œuvre est bien moindre que de relâcher et ramener les bras. Dans le second cas il faut combattre directement la traction, c’est donc plus fatiguant ! Merci à John Barresi pour le conseil ????

Vent de milieu de séance

Utile en vent fort mais pas que

Même quand le vent est gérable, le mouvement des épaules est une technique qui peut s’avérer utile. Ainsi quand le décalage doit etre effectué de manière alternée rapidement, il est plus facile d’un point de vue psychomoteur de déléguer cela à un groupe musculaire dédié. La coordination est plus simple, je trouve.

C’ets le cas dans le mouvement que j’appelle tarzan. Le CV doit faire une rotation pointe 180° par le bas partant d’une position BA vers le haut. Il se retrouve donc BA en bas puis en continuant dans le même sens de rotation on fait encore une rotation pointe par le bas et en se retrouve BA en haut. Puis en recommance. Le CV décrit alors une ligne horizontale en balançant les pointes sur une liane imaginaire. Dans ce mouvement on alterne des compensations (quand le CV est BA sur le côté) d’un sens puis l’autre. Outre cette alternance il faut également freiner une aile puis accélérer l’autre etc. Je trouve plus simple de coordonner l’alternance de la compensation et des rotations quand l’une est faite par les épaules et l’autre par les poignets que si c’était le bras et les poignets. En effet en tirant les bras on influe mécaniquement sur les poignets ce qui rend le contrôle plus difficile.

Ce fut une séance studieuse riche en enseignement. Le talent inné ne s’acquiert pas mais la technique oui et je crois qu’il y a une grande part de technique dans le cerf-volant.

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