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Kite Just 4 Fun

Le blog de cerfs-volants de Thierry Bressure

Djinn 40 kg semi-ventilé à Draveil

Thierry Bressure

Si la séance d’hier avait abouti à un comparatif entre le djinn standard et le barresi 2 plumes, la séance d’aujourd’hui se voulait axée sur les réglages du djinn lui-même. Comme le vent promettait d’être plus fort qu’hier, j’en ai profiter pour sortir les lignes de 40 kg.

vent faible mais meilleur qu’hier

Vibrations, le chant du Djinn

Lors de mes séances à Vincennes, je sentais des vibrations en 23 kg quand le vent montait un peu. Je pensais que c’était les lignes mais même avec un jeu de ligne différent de 40 kg j’ai aussi eu cette sensation aujourd’hui. Je pense donc que c’est le Djinn qui est en train de se roder (voile, bridage).

En 40 kg aujourd’hui, je t’aurai le Djinn, je t’aurai

Le frein en solution à la légèreté, non !

Je signalais hier l’absence de traction du Djinn qui le rendait sans doute difficile à appréhender pour un débutant car masquant ainsi la pression. J’ai voulu voir si plus de frein me permettrait de découvrir le point de pression. La réponse est non. Plus de frein ne m’a pas permis de voler mieux ou de retrouver des sensations de B-Serie.

Réglage du bridage

La ligne de bridage qui relie la ligne avant et la ligne arrière peut être réglée. Cela me fait penser au « bridage turbo ». Le Djinn est livré avec un réglage en position moyenne, je l’ai mis au minimum (le plus court possible): cela a pour effet d’augmenter la tension sur les brides complexes du haut qui repartissent les efforts sur tout le bord d’attaque.

Dans les conditions de vent où j’ai testé au réglage minimum, le CV semblait plus freiné. Je trouvais que c’était plus difficile. En mettant le réglage au maximum, je retrouvais des sensations plus proches de celles que j’attendais avec mon barresi standard.

Le réglage de cette bride permet de jouer sur un paramètre peu évident à comprendre. Le Djinn est décidément un cerf-volant très technique et il me faudra encore du temps pour en tirer partie.

Le semi-ventilé

Mystic 12 à gauche pour le standard et Mystic 14 à droite pour le semi-ventilé

Comme le vent avait décidé de se lever, le standard était parfois un peu sur-toilé. Il volait vite mais sans laisser paraître une traction. Si je devais retenir une seule caractéristique du Djinn c’est bien sa propriété de ne pas laisser transparaître la traction dans les commandes. Amateur de Power kite passez votre chemin ! La seule chose dans le comportement du CV qui indique que le vent a monté est que le CV avance bien mieux même si le pilote n’a pas encore vraiment compris comment faire… Autre indice, le stop BA en haut était devenu possible. J’ai alors monté le semi-ventilé, pour voir.

Un vent pour le semi-ventilé

Waou ! avec le semi-ventilé, on retrouve la légèreté du vent faible. La ventilation qui ne sert pas à annuler la traction puisque on ne la ressent pas, est en fait un excellent moyen pour faire des marche arrière de folie sans avoir à se battre contre le vent. Avec le B-Serie par vent fort la marche arrière est rendue difficile car il faut plus tirer sur les freins ou alors modifier son réglage d’échelle de nœud sur les poignées. Alors que le Djinn standard avait tendance à se retourner quand je voulais faire une marche arrière à grande vitesse avec un vent trop fort, avec le semi, je me retrouve comme en vent faible avec le standard. C’est assez grisant. Les marches arrières sont rapides, stables en vent fort et sans aucune traction.

La légèreté met en exergue le défaut du pilote.

La légèreté qui m’avait frappé au premier contact et qui ne m’avait pas interpellé à Marseille à cause du vent fort, est sans nul doute la caractéristique marquante du Djinn. En tout cas pour mon niveau de pilotage, c’est un élément différenciant d’avec le B-Serie. C’est une qualité indéniable pour ce qui est de limiter l’effort de traction qui n’est pas ce que l’on recherche quand on fait du cerf-volant de précision. La contrepartie c’est que le Djinn demande donc au pilote d’être un spécialiste de la précision car il ne faut pas compter sur la sensation de traction pour piloter. Il faut avoir les sens plus aiguisés pour sentir la pression et non pas la traction. C’est un peu un niveau au dessus pour moi. Cela se ressent dans mes stop qui sont devenus vraiment flous avec le Djinn, c’est un peu retourner à l’école…. mais je t’aurai le Djinn, je t’aurai !

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