Les températures étaient franchement hivernales mais cela ne m’a pas fait renoncer à ma séance de cerf-volant hebdomadaire. Maintenant que j’ai trouvé un site de vol dans la région de Melun, cette denrée rare mérite un petit effort quand le vent est bien adapté au spot. Le mercure n’est qu’un élément auquel il faut s’adapter en s’habillant chaudement et comme la soleil ou la pluie, c’est un élément externe qui n’affecte pas le vol.
La base de loisirs est plutôt déserte vers 9h et j’ai pus voir arriver 3 groupes de population. Les « sportifs » du matin comme moi qui viennent de bonne heure pour profiter d’un environnement calme. Puis viennent ceux qui promènent leur chien et enfin la marmaille que les parents amènent jouer à la faveur du soleil radieux qui illumina la base à l’approche de midi.
Coupe de printemps en hiver
Comme si mes critiques avaient été entendues à propos des broussailles sur le terrain dans mon article découverte du spot de Bois-le-roi, quand je suis arrivé un bruit de moteur de tondeuse se faisait entendre. Un agent d’espace vert était en train de débroussailler à la tondeuse autoporteuse les herbes folles qui gâchaient du terrain. Je ne sais pas si c’est une tonte définitive ou seulement un nettoyage pour laisser la végétation repartir de plus belle. Les photos satellites montrent en effet que cette zone de broussaille est là depuis longtemps. Affaire à suivre….
Impression du vol en lignes courtes
Cette deuxième séance sur le site de Bois-le-roi me permit de décortiquer les caractéristiques du vol en lignes courtes qui n’est pas dans mes habitudes. J’ai toujours privilégié le vol en 37m pour être prêt en megateam sur les festivals. J’ai pour cela bénéficié de conditions favorables en ayant à proximité de mon domicile des spots assez grands. Je dois maintenant me contenter de ce qu’il y a dans la région de Melun et je crois que je vais plutôt apprendre à voler en lignes courtes désormais.
Le vol en lignes courtes modifie sensiblement le style d’évolution. En effet avec un rayon plus court, la fenêtre se réduit et on est rapidement en limite. Cela donne donc des évolutions plus serrées avec plus de virage et des lignes droites plus petites. Le vol est plus dynamique ! L’étroitesse relative de la fenêtre de vol fait que l’on a moins de temps pour réfléchir à la prochaine figure. A peine une figure exécutée, que l’on est déjà en bout de fenêtre. Le vol en ligne courte implique plus d’automatisme et pour avoir un vol harmonieux, le pilote doit avoir une panoplie plus grande d’enchaînements qu’il doit pouvoir exécuter sans attendre de se positionner de manière favorable en milieux de fenêtre. Bien voler en ligne courte donc est plus difficile qu’en lignes longues.
Un autre aspect du vol en ligne courtes que j’avais déjà remarqué il y a quelques années et que les erreurs de stabilités se remarquent davantage. Un décalage de 20 ou 30 cm se voit beaucoup plus en 9m que en 37m. Ces imprécisions rendues bien visibles sont des occasions d’amélioration ! Une fois ces imperfections corrigées en lignes courtes, le vol en lignes longues sera d’autant plus précis…
Séance en Mystic 10
Le vent soufflait à 5-6 mph avec des rafale à 11 mais c’est sans compter le relief particulier du spot. La semaine dernière le semi-ventilé était parfois sous toilé. J’ai bien compris qu’il fallait retirer à Bois-le-roi 5 mph aux prévisions du WIndy à cause de tous les arbres environnants. Ce faisant il ne restait pas grand chose sur les prévisions. En effet j’avais sorti le standard et las d’attendre la monté du vent, j’ai troqué les barres Mystic 12 contre des Mystic 10 que je n’ai que rarement eu l’occasion d’utiliser.
Les barres Mystic 10 sont les plus légères disponibles pour le Djinn. Lors de mes tests il y a 2 ans j’avais conclus à leur réelle utilité quand le vent tombe sous le seuil de 2-3 mph (voir le test des barres Mystic 10). Les conditions du jour se prêtaient parfaitement à l’emploi de ces barres. Grâce au bon équipement, ma sortie du jour fut productive et source de satisfaction.