Parmi les festivals auxquels je n’avais pas encore participé, il y avait celui de Notre Dame de Monts. J’avais dû annuler ma venue l’an dernier pour des raisons logistiques, mais cette fois ce fut la bonne. Dès que les inscriptions furent ouvertes (au pilotes expérimentés), j’ai envoyé le formulaire et direction la Vendée pour mon 3e festival de l’année.
Longue fut la route
Le festival se déroulait sur 4 jours du vendredi au lundi. Un durée relativement longue car à part les gros festivals sur une semaine ou 10 jours, la plupart ne se font que sur un week-end. J’avais décidé de profiter un maximum de ces 4 jours en faisant la route le jeudi. Il m’a bien fallut 9h au lieu des 6h prévues par le planificateur de trajet en véhicule électrique pour faire 469 km, la faute au temps de charge rallongé.
Je suis arrivé au camping bien tard, peu avant la fermeture de l’accueil et tellement épuisé par le trajet que je n’avais pas la force d’aller voler sur la plage. Je préférais laisser ça au lendemain car j’avais mieux à faire dans l’immédiat…. l’apéro avec mon copain René.
Matinée libre
Le début des festivités démarre l’après-midi, ce qui donne quartier libre le matin. Malheureusement la plage de Notre Dame de Monts n’est pas large à marée basse, ce qui était le cas le matin, donc il n’était pas facile de voler. Notre réveil matinal ne fut pas récompensé par une séance de revo pour démarrer la journée.
René et moi n’étions pas du genre à se décourager pour si peu. En prenant des lignes courtes on arrive tout de même à voler. De plus si le vent a peu près orienté dans le sens de la plage, on peut même dérouler les 37m avant de se mettre ensuite dans la fenêtre de vent.
Et si par malheur le vent est vraiment inadapté il reste la solution du tourisme pour chercher un autre spot. C’était le cas du samedi matin où nous prîmes la route des champs qui nous a conduit jusque sur une petite plage tout au nord de Noirmoutier. J’y ai eu l’occasion de monter les barres Mystic 10. Je n’ai que rarement procédé à cette manipulation par paresse mais je dois avouer que cela change vraiment la vie et permet de sauver une session.
Après-midi de vol
Le vent de cette édition 2023 fut souvent difficile, surtout la journée de dimanche où il a fallut même sortir les lignes courtes voire les monofils indoor pour mettre quelque chose en l’air.
La présence de Team 4 Fun que je n’avais pas reconnu (mon dieu j’ai fait une trop grande coupure…) ainsi que celle surprise des Loustik permirent de grossir la taille du mégateam emporté par les Kosmodulair.
René fit une démonstration mais pour ma part sans préparation aucune je me gardais bien d’un tel exercice pour me contenter du mégateam.
Les attractions
A tout vent est un festival qui propose plein d’attractions à côté du cerf-volant. Peut-être que je n’y étais pas sensible autrefois sur les festivals et qu’ils existent aussi ailleurs. Il y avait pour cette 20e un spectacle musical et flammes avec la troupe Carabosse. Très beau et relaxant en fin de journée !
Carabosse est un spectacle visuel avec les décors en flamme sur la digue et musical en playback… mais il y avait aussi de la musique de rue live avec une troupe de cuivres qui sous la chaleur de la fin de journée a fait danser le public.
Mystic 10 en sur-venté
Comme je ne vole plus guère, je suis contraint de profiter des mes sortie festival pour faire des expériences. J’avais monté les mystic 10 pour voler en lignes courtes dimanche après-midi puis je les ai gardées pour le mégateam alors que le vent avait forci tel que les mystic 12 auraient pu les remplacer.
Les M10 tenaient vol mais courbaient plus qu’à l’habitude. Le vent plus fort n’apportait pas plus de puissance mais uniquement plus de stabilité. Heureusement que j’avais également changé mon réglage d’échelles pour le mettre au 5e nœud. Cela m’a permis de tenir dans le mégateam du dimanche malgré un vent compliqué.
Cette expérimentation me rappelle le temps pas si lointain où je faisais toute sorte d’essai pour décortiquer le pilotage du revo que ce soit avec le b-serie ou le djinn….nostalgie d’une belle époque.
Cette découverte de A tout vent à Notre Dame de Monts fut un bon moment de cerf-volant. Le format où seul l’après midi est consacré aux prestations permet d’avoir un moment libre le matin. De plus les animations permettent de se divertir un peu quand on n’est pas en train de voler. Le seul bémol que j’aurais à signaler concerne les repas des festivaliers qu’on aurait aimé un peu plus copieux…. René ne me contredira pas !